06 Jan IT : Bilan 2013 et prévisions 2014
Quelques chiffres clés et tendances dans les Technologies de l’Information et de la Communication pour 2013 (04/01/14 – CRM SAMBOTTE)
Selon une étude de l’OCDE, la part de l’investissement dans les TIC en 2013 s’élève à près de 30% pour les Etats-Unis contre seulement 15 % en France. Par ailleurs, deux TPE sur trois ne connaîtraient pas le cloud computing et près de la moitié des PME (57%) seraient dans le même cas. De nombreuses TPE et PME en France sous-estiment encore l’importance des TIC dans leurs activités et n’ont pas conscience que des solutions informatiques seraient un gain de productivité et de compétitivité pour elles.
D’après l’Insee, 68% des entreprises françaises de plus de dix salariés ont une connexion internet, 33% un ERP, 28% un logiciel CRM (Gestion de la Relation Client). Selon les prévisions du cabinet Garner, les solutions CRM devraient continuer de progresser rapidement pour dépasser les ERP d’ici 2016 en terme de volume d’affaires.
Tendances Business Intelligence 2014 : vers une BI augmentée (20/12/13 – FinYear)
1. Vers une BI aussi vive que le web
Sous l’influence des Big Data, on attend désormais d’une plateforme BI qu’elle puisse être aussi rapide que le web et donc « en temps réel ».
2. Vers une BI customer et user centric
Plus besoin de prouver aujourd’hui que le pilotage de la performance se fait autour du consommateur et non du produit. A l’instar des Big Data, la BI en 2014 a vocation à savoir quels sont les besoins du client, quel est son comportement, quelles sont ses réactions par rapport aux situations qu’on lui propose, quelle est sa valeur, etc.
3. Vers une BI applicative
Outre cette nécessaire évolution sur le fond, c’est surtout sur la forme que les adaptations de la BI sont les plus attendues, car pour aller vers une BI accessible à tous, les outils informatiques doivent être repensés pour ressembler davantage à ceux utilisés quotidiennement dans son univers personnel.
Comment Salesforce s’est imposé aux forces de ventes (03/01/14 – 01Business)
Plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires au dernier trimestre. Tel est le nouveau record que vient d’atteindre Salesforce, un fournisseur de logiciels d’aide à la vente qui n’existait même pas il y a quinze ans. Marc Benioff, son PDG-fondateur extraverti, exulte : il devrait terminer l’année fiscale en cours à un peu plus de 4 milliards de dollars et engranger 5,2 milliards sur celle d’après. Reste à voir en janvier 2015 s’il y arrive. En face, les géants historiques Microsoft, Oracle et SAP ont beau afficher des résultats cinq à quinze fois meilleurs grâce à des catalogues logiciels bien plus hétéroclites, ils n’atteignent pas les 92 000 entreprises que Salesforce parvient à séduire dans le monde sur le segment du CRM (Customer relationship management), le marché des logiciels de gestion de la relation client. Conçus pour les commerciaux, ces outils servent à référencer toutes les informations liées à la prospection, à la vente et au service après-vente, afin de mieux savoir quoi proposer à qui et quand.
Cloud : 2013, l’année où le modèle as-a-service s’est imposé (27/12/13 – Silicon.fr)
Il n’est pas aujourd’hui une solution, un projet, une annonce dans lesquels ne figure l’expression ‘Cloud’. En quelques années, le Cloud Computing, avec ses nouveaux modèles de consommation à la ressource, s’est imposé comme étant une tendance majeure de l’IT. Mais entre les tests, les adoptions voire les mariages plus ou moins délicats entre Cloud public et Cloud privé, et les effets d’annonces, la réalité du Cloud en entreprise demeurait discutable.
Aujourd’hui, la question ne se pose plus, et l’année 2013 aura été celle de la maturité. Pour preuve une récente et troisième étude de North Bridge Venture Partners réalisée par GigaOM Research intitulée « Future of Cloud Computing » qui révèle que 75 % des entreprises exploitent au moins une instance Cloud dans leur environnement.
Cloud hybride : 2014 sera l’année de l’adoption (02/01/14 – Distributique)
Si un mot devait résumer le marché du cloud à l’aube de cette nouvelle année, ce pourrait bien être hybride. Il était déjà à la mode chez les fournisseurs l’année dernière.
En 2013, VMware a lancé son service hybride vCloud. De leur coté, Rackspace, Microsoft, HP et Joyent n’ont cessé de vanter les mérites du cloud hybride qui permet aux entreprises d’organiser et de gérer avec un maximum de transparence une expérience entre clouds public et privée. L’année qui commence semble partir sur la même lancée.
Il y a d’ailleurs une bonne raison pour expliquer cet engouement autour de l’hybride. Le cloud en est encore à ses balbutiements et les entreprises ne sont pas encore prêtent à externaliser l’ensemble de leurs opérations informatiques dans des infrastructures publiques, expliquent les experts. Toutefois, beaucoup sont également intéressés par les avantages que peut apporter le cloud comme pour la souplesse de la virtualisation ou le stockage à la carte. Si le tout public fait encore peur aux entreprises, elles souhaitent quand même adopter une sorte de cloud et finissent par se tourner vers un déploiement hybride.
Dépenses IT : les Etats-Unis repartent, l’Europe cale (06/01/14 – Silicon)
Entre les retards au démarrage de la reprise en Europe, les pressions politiques sur les budgets américains, les difficultés de la Chine pour maintenir la progression de son économie à un rythme élevé, l’essoufflement des grands pays émergents, et la reprise en dentelle du marché japonais, les prémices de l’année 2014 pour l’économie de l’IT s’annoncent plutôt moroses.
Pour autant, les analystes du cabinet d’études Forrester estiment que le marché IT global devrait enregistrer une progression de 5,5 % en 2014. C’est certes loin des chiffres enregistrés au cours des décennies 90 et 2000, mais ce sera certainement meilleur qu’en 2013 !