25 Avr Mobilité professionnelle : Blackberry, Salesforce et RATP
Les terminaux BlackBerry ne sont pas à vendre (Le Magt IT – 11/04/14)
Maladresse de communication ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, John Chen, patron de BlackBerry a tenu à rassurer, dans un billet de blog : « je n’ai aucune intention de vendre ou d’abandonner [l’activité de construction de terminaux] dans un avenir proche. Je sais que vous aimez nos terminaux BlackBerry. Je les aime aussi et je sais qu’ils ont créé les fondations de cette entreprise. »
Il réagit ainsi à une citation reprise par Reuters dans une dépêche, « sortie de son contexte », selon John Chen : « si nous n’arrivons pas à gagner d’argent sur les terminaux, nous quitterons cette activité. »
Cherchant à corriger le tir, le PDG de BlackBerry précise, dans un entretien avec Businessweek : « je n’ai pas en projet de me débarrasser des terminaux; j’ai pour projet de ne pas en être dépendant. » Et de compléter : « Ma mission est de trouver Une autre source de revenus que les terminaux, et cette entreprise sera alors très différente. »
La RATP joue l’externalisation pour maîtriser le coût de la mobilité (Le Mag IT – 04/14)
Le département des systèmes d’information et de télécommunications de la RATP avait besoin d’industrialiser une offre mobile pour les métiers de régie, explique sans ambage Mohamed Diabi, chef de projet et architecture SI au sein de ce département. Parce que la mobilité IT commençait déjà à se répandre dans l’organisation, parfois même de manière artisanale. Et pas question de laisser faire sans « diffuser les bonnes pratiques et garder à l’esprit la notion de sécurisation des données » ni encore « mesurer les écarts ou impacts éventuels de la mobilité sur notre offre de service. » Mohamed Diabi expliquait ainsi, lors d’un atelier organisé à l’occasion du salon ROOMn, qui se déroulait début avril à Deauville, avoir lancé trois chantiers : un premier portant sur la préparation de ses systèmes à des accès depuis des terminaux mobiles, un second sur les infrastructures nécessaires à la gestion d’un parc de terminaux mobiles avancés, et enfin un troisième relatif à la gouvernance de l’ensemble.
Ses équipes sont parvenues à développer une catalogue de services. Celui-ci prévoit notamment des terminaux mobiles « premium » pour les agents, dans une logique de promotion du visage de la régie, et pour les cadres supérieurs. Cela se fait « un peu au détriment des tertiaires », relève Mohamed Diabi, mais le coût d’un projet recouvrant rien moins que 10 000 smartphones, à terme, n’est pas négligeable. Et là encore, pour s’assurer de leur maîtrise, la RATP mise sur son partenaire, comptant sur lui pour la préparation des terminaux et leur distribution, jusqu’à l’accompagnement des utilisateurs, « même pour les applications métiers que l’on développe. »
Ces applications, justement, sont distribuées via un magasin applicatif privé, fourni par la solution de MDM de SFR Business Team. Une offre en mode SaaS basée sur celle d’AirWatch. Elle permet le suivi du parc en temps réel, le verrouillage et encore l’effacement à distance des terminaux, etc. Le tout de manière intégrée à l’annuaire interne de la RATP et, bientôt, à son infrastructure de PKI.
Salesforce lance un bouton d’appel à l’aide à insérer dans les app mobiles (JDN – 25/04/14)
Marc Benioff, le CEO de Salesforce, ne cachait pas qu’il avait trouvé très pertinente l’idée d’Amazon d’intégrer un bouton « Mayday » d’appel à l’aide sur ses terminaux Kindle. Ce n’est donc pas tout à fait une surprise de voir son entreprise reprendre l’idée et proposer à ses utilisateurs une fonctionnalité comparable.
Baptisée « Salesforce1 Service Cloud SOS », cette fonctionnalité va proposer aux clients de Salesforce d’intégrer ce bouton SOS à leur application mobile. L’idée est de leur permettre de communiquer rapidement avec leurs clients qui ont besoin d’assistance, par l’intermédiaire de vidéo ou d’instructions envoyées à l’écran mobile de l’utilisateur. « Les entreprises pourront livrer un service client personnalisé et instantané pour n’importe quelle application mobile », commente l’éditeur qui pense que, grâce à sa fonctionnalité, l’assistance pourra désormais être « à portée du doigt ».
Cette option sera plus précisément proposée aux abonnés de Service Cloud, la plate-forme de service client de Salesforce. Il s’agit cependant encore d’une bêta privée, sans prix ni date de lancement général précisés. L’éditeur a aussi fait comprendre être en discussion avec de grands noms potentiellement intéressés comme American Express ou Philips.